Tourisme et patrimoine en Basse-Normandie

Un patrimoine riche et diversifié

Avec bien sûr le joyau emblématique du Mont-Saint-Michel, la Basse-Normandie possède un patrimoine dont elle peut être fière, marqué par « un héritage culturel fortement identitaire, où s’associe l’histoire partagée avec l’Angleterre (à laquelle la Normandie a été associée durant de nombreux siècles), l’histoire de la Seconde guerre mondiale (des sites du débarquement au Mémorial de Caen), mais aussi les éléments d’une identité économique », autour du cheval par exemple.
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Les sites les plus fréquentés par les visiteurs après le Mont-Saint-Michel, troisième site touristique français, sont le Haras du Pin dans l’Orne, les cimetières américains et les plages du débarquement, le musée de la tapisserie de Bayeux, la Cité de la Mer à Cherbourg, et les cathédrales de Coutances, de Bayeux ou de Lisieux.

La Politique régionale en matière de tourisme

Le tourisme est un enjeu économique majeur pour la Basse-Normandie. Ce secteur d’activité représente :
 1 emploi salarié sur 15 soit environ 70.000 emplois
 un chiffre d’affaires estimé de 3,5 milliards d’euros
 la 8ème région touristique française (pour le séjour des Français)
 la 5ème région réceptrice pour les courts séjours (1 à 3 nuits).
N.B : Ces chiffres concernent l’ensemble de la Normandie. Le poids du tourisme dans l’économie locale est plus important en Basse qu’en Haute-Normandie (soit environ 8 % du PIB régional en Basse-Normandie pour 2,9% en Haute-Normandie).

La Normandie est une destination touristique de première importance qui repose sur :
 Une notoriété exceptionnelle (la « Normandie » est une « marque » à part entière)
 Une situation géographique exceptionnelle (proximité de bassins de populations extrêmement importants : Ile de France, région de Londres, Benelux)
 Une variété importante de paysages et d’activités à proposer
 Des marchés traditionnels importants (français, britannique mais aussi des marchés spécifiques comme les Américains)

Le secteur du tourisme connaît depuis quelques années d’importantes mutations liées à l’évolution des comportements des clientèles (multiplication des courts séjours, réservation de dernière minute, exigence qualité, préoccupations environnementales) et aux changements survenus dans l’environnement socio-économique (35 heures, concurrence de nouvelles destinations...). Aussi est-il nécessaire d’aider les acteurs du tourisme à se professionnaliser et à engager des réflexions de fond sur leurs métiers et sur leurs projets.
La professionnalisation des acteurs du tourisme passe par la mise en œuvre d’une série de mesures complémentaires qui sont : la formation, l’aide à la création d’emplois de cadres et techniciens du tourisme et l’accompagnement des réseaux.

Le budget alloué au développement touristique en 2006 est de 4,5 millions d’euros.

3 Parcs Naturels Régionaux

La Basse-Normandie compte trois Parcs Naturels Régionaux qui sont autant d’invitation à la promenade et à la découverte de la faune et de la flore :
 Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin :
Le parc des marais, avec ses 145.000 ha dont 25.000 de zones humides, est un lieu où l’on trouve une concentration exceptionnelle d’espèces végétales et animales originales.
Pour plus de renseignements : Parc Naturel Régional des Marais du Cotentin et du Bessin.

 Parc naturel régional du Perche :
Né d’un concours d’idées lancé en 1995 auprès des habitants du Perche, le parc naturel du Perche, avec ses 182.000 ha, vise à sauvegarder un patrimoine d’exception.
Pour plus de renseignements : Parc Naturel Régional du Perche.

 Parc naturel régional Normandie Maine :
Couvrant 234.000 ha sur les collines du sud de la Normandie et du nord du Maine, le P.N.R. Normandie-Maine est un pays de bocages où les prairies bordées de haies vives, entretenues de génération en génération, dissimulent un relief tout en courbes.
Pour plus de renseignements : Parc Naturel Régional Normandie Maine.

Le cheval
La Basse-Normandie a toujours été un vivier de production de chevaux pour le trait et le transport. Avec l’apparition du sport équestre au XIXe siècle puis de la traction mécanique au XXe siècle, la région a naturellement évolué vers une production de chevaux destinés à la compétition, au sport et au tourisme.
La filière équine représente pour la Région :
 deux haras nationaux, parmi les plus réputés de France (le Haras du Pin, le Haras de Saint Lô),
 6.000 emplois permanents,
 l’occupation de près de 70.000 hectares.