Maire de Gostivar en 1997 lors des émeutes qui avaient agité la ville, condamné à 14 ans de prison avant d’être amnistié, Rufi Osmani revient de loin. Celui qui a reconquis la seconde plus grande ville de Macédoine à majorité albanaise lors des élections de mars 2009 est une énigme politique. Responsable local ultra populaire, il patine sur la scène nationale. En créant son propre parti, il ambitionne aujourd’hui une envergure gouvernementale.