La Čaršija de Skopje, sur la rive gauche du Vardar, est l’un de ces rares quartiers musulmans des Balkans à avoir été préservé. Ici, dans un dédale de rues sans nom, tout est affaire de relations humaines et de proximité. L’État, en tant que médiateur social, semble loin. Le pouvoir n’insuffle pas son caractère au quartier, mais bien ceux qui le fréquentent au quotidien.