Signé en juillet 2001 sous l’égide de l’Otan, l’accord cadre d’Ohrid avait pour objectif de mettre fin aux tensions ethniques qui secouaient alors la Macédoine. Neuf ans plus tard, le bilan de sa mise en oeuvre est mitigé. Certes, la minorité albanaise est mieux représentée dans les institutions nationales, mais les accrocs entre Macédoniens et Albanais persistent, comme le prouve le projet Skopje 2014, quand la question de l’enseignement bilingue pose toujours problème. Faut-il aujourd’hui remettre à plat ce texte et discuter sur une nouvelle base ?