Le président du PDSh, Menduh Thaçi, a annoncé le 12 mars que son parti quittait la coalition macédonienne. Si la décision reste à confirmer, la machine politique et médiatique est déjà en marche. Certains évoquent un remplacement du PDSh par son concurrent direct, le BDI. D’autres envisagent l’organisation d’élections anticipées. Mais à vingt jours d’un sommet de l’Otan stratégique pour la Macédoine, le pays a d’autres chats à fouetter.