La Grèce se réjouit de sa victoire : les portes de l’OTAN sont restées fermées à la Macédoine « jusqu’à la résolution de la question du nom » de ce pays. Athènes craint toutefois de possibles pressions de l’administration américaine, soucieuse d’imposer un accord avant la fin du mandat de G.W.Bush. Par contre, les menaces de boycott agitées par Skopje n’inquiètent guère Athènes : la Grèce reste toujours l’un des principaux investisseurs en Macédoine, qu’il s’agisse de la grande distribution, de la téléphonie mobile ou du secteur bancaire.