Les Fleurs de la mémoire ont dix ans. L’association entretient le souvenir des soldats morts en 1944. Ses adhérents déposent des bouquets sur leurs tombes.
« Un geste simple mais hautement symbolique. » Le plan du cimetière américain de Saint-James (Manche) dans une main, un bouquet de jonquilles dans l’autre, Isabelle Robidel se dirige vers l’une des tombes qu’elle parraine. Celle de Sylvester Steinhoff, tombé sur le sol français le 6 septembre 1944.
Isabelle est une jeune de maman de 36 ans. Autour de son cou, un foulard aux couleurs des États-Unis. Il y a 2 ans, son mari, ses trois enfants et elle-même, se sont engagés à fleurir chacun une tombe. « On dit qu’il y a pire que la mort, c’est l’oubli. Il n’est pas question d’oublier ces gens qui se sont battus pour nous libérer. »
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