Retrouvez les dernières nouvelles de Macédoine, ainsi que les meilleurs articles de la presse de Macédoine, traduits en français ou bien rédigés par le Courrier de la Macédoine/Glasnikot, et publiés sur le site du Courrier des Balkans.
Issu d’une famille albanaise immigrée en Macédoine, Luan Starova a construit son œuvre littéraire en albanais et en macédonien. Il occupe aujourd’hui une place unique dans le champ littéraire macédonien. Luan Starova est également président d’honneur du Courrier des Balkans. Pour l’hebdomadaire Forum, il donne sa vision de la littérature balkanique. Extraits.
Le maire de Skopje est depuis peu la cible d’une violente campagne médiatique de déstabilisation. En première ligne, la chaîne A1, le quotidien Vreme et le quotidien gratuit Špic. Les trois médias appartiennent au même homme : Velija Ramkovski, également leader d’un parti sans succès. Pendant que « Citizen Ramkovski » se déchaîne, les autres médias s’interrogent sur cette opération d’une ampleur inédite en Macédoine.
En Macédoine, l’alternance politique engraisse l’administration. Chaque nouveau gouvernement nomme à des postes publics son lot de copains, cousins et clients. La Commission européenne a critiqué dans son dernier rapport la véritable armée de fonctionnaires pas toujours compétents que compte le service public macédonien. Réforme en vue ?
Des bâtiments de la chaîne de télévision A1 seront vendus aux enchères le 18 décembre pour rembourser un emprunt non remboursé par son propriétaire, l’homme d’affaire Velija Ramkovski. A1 a déjà fait l’objet d’un conflit sur le remboursement d’un prêt. Une réputation de mauvais payeur que partagent Vreme et Špic, les deux journaux de Velija Ramkovski. En janvier 2007, ils avaient cessé de paraître pendant deux jours : plus personne ne voulait les imprimer.
Malgré les conflits, malgré les traumatismes et les fractures, les peuples d’ex-Yougoslavie sont liés par une culture et une langue commune. La musique, le cinéma et l’art voyagent et se diffusent, en dépit des blocages et des peurs. Enquête de Zagreb à Belgrade, de Sarajevo à Skopje, chez ces artistes qui oeuvrent à la reconstruction d’un espace culturel commun.
La Macédoine vient de découvrir le troisième long métrage de Milčo Mančevski, réalisateur de Before the rain et lauréat du Lion d’or à Venise en 1994. Avec Senki (Shadows), Milčo Mančevski s’initie à un nouveau genre : le thriller. Le film semble être un cran au-dessous des autres œuvres du réalisateur. Peu importe : Mančevski reste décidément le réalisateur le mieux coté du pays.
La Macédoine peine à faire avancer dans ses réformes de la Justice. Chaque pas coûte son lot de négociations entre des partis peu décidés à assouplir leur emprise sur les différents organes judiciaires. Au grand dam de la Commission européenne et de l’OTAN, pour qui ces réformes sont indispensables.
95% des élèves macédoniens décrochent habituellement la note maximale en fin d’année scolaire. Tous surdoués ? L’exploit tient plutôt à l’armée de parents et de relations qui harcèlent les enseignants pour rehausser les notes. Rien de plus facile puisqu’aucun critère de transparence n’est imposé à l’évaluation. Résultat : certains se meuvent très vite dans un système éducatif déconnecté du réel.
L’État macédonien ne veut plus financer les radios locales. Il en revend certaines et laisse mourir les autres. Dans beaucoup de villes macédoniennes, ces radios représentent pourtant la seule source d’information locale. Alors que la décentralisation renforce les enjeux politiques locaux, les municipalités travaillent dans l’ombre.
La Commission européenne vient de publier un rapport critique sur les réformes en Macédoine. Bruxelles salue les progrès dans le domaine de l’économie et de la lutte contre la corruption. Au pilori, l’absence de dialogue politique et la politisation de l’administration. Aucune date n’est pour l’instant avancée pour l’ouverture des négociations d’adhésion. Cela n’empêche pas le Premier ministre Gruevski de se livrer à un petit exercice d’autosatisfaction.