La municipalité a accueilli un groupe de jeunes français présentant une déficience légère qui ont réalisé un reportage sur Karpoš

Quatre filles et quatre garçons de France âgés entre 16 et 20 ans et présentant une déficience intellectuelle légère ont réalisé un reportage visuel sur la municipalité de Karpoš. Ils y ont été accueillis, et ont également visité la ville d’Ohrid. Les jeunes qui sont venus de la commune de Fleury-sur-Orne de Basse-Normandie, accompagnés par cinq éducateurs de l’Institut Médico-Educatif “André Bodereau”, ainsi que par Mme Jacqueline BAERY, maire-adjointe, ont visité la Macédoine pour la première fois et sont rentrés chez eux marqués par cette expérience. Ils ont présenté le reportage montrant la vie dans leur commune à leurs hôtes et le matériel enregistré en Macédoine traduira l’atmosphère qui règne dans ce pays à leurs concitoyens à Fleury-sur-Orne.

Durant leur séjour ils ont rencontré des personnes handicapées de la municipalité de Karpoš et ils ont établi des liens amicaux avec eux.

Ils souhaitent rester en Macédoine

Muriel BARBAY, âgée de 19 ans, est impressionnée par le séjour dans la ville de Skopje et par la municipalité de Karpoš. « J’aimerais rester en Macédoine. Je suis fascinée par l’accueil. Je trouve que la vieille ville est merveilleuse et les vagues du lac d’Ohrid et la ville même d’Ohrid m’ont impressionné ! », a-t-elle dit.
Valentin LECONTE qui a 17 ans a raconté ce qu’ils ont filmé : « Nous avons filmé la forteresse de Skopje, la vieille ville et le monastère “Plaosnik” à Ohrid. Tout cela me fascine. »
Eddy POUILLOT, âgé de 16 ans, est séduit par les gens: « Les Macédoniens sont un peuple agréable. Nous avons fait beaucoup d’interviews avec les citoyens. Nous étions plus détendus pour filmer ici car nous avons déjà acquis la première expérience en tournant le court-métrage sur notre commune. En plus, nous avons appris quelques mots en macédonien: “da, chao, zdravo, blagodaram”. Je me sens tellement bien ici que j’aimerais rester encore quelques jours”.
Le directeur de l’Institut « André Bodereau », Luc TOURBILLON, a bien aimé le fait qu’en Macédoine il y avait beaucoup de volontaires actifs qui travaillaient avec les personnes handicapées. « Aujourd’hui en France, nous travaillons avec l’argent public. Ces personnes ont des postes de travail adaptés et des contrats spécifiques avec des entreprises dans lesquelles elles travaillent. Les experts avec qui j’ai pu parler en Macédoine ont aimé cette idée et ont exprimé le souhait d’appliquer ce modèle chez vous. Je considère que les experts travaillant avec les personnes handicapées doivent venir en France afin de voir comment cela fonctionne chez nous » – a-t-il dit.

La Basse-Normandie a découvert Karpoš

Evantija Stojanovska, chef du secteur de développement au sein de la municipalité de Karpoš, a raconté que l’année dernière ils avaient signé un protocole d’intention avec la commune de Fleury-sur-Orne et que le jumelage des collectivités était à l’état de projet. « L’objectif du reportage réalisé par les jeunes est de présenter la culture et les coutumes macédoniennes aux Français à travers les yeux de ces jeunes enthousiastes”. – a-t-elle dit.
L’enseignante spécialisée à l’Institut « André Bordereau », Annie COLASSE, a expliqué qu’ils étaient venus en Macédoine grâce à la coopération décentralisée Basse-Normandie/Macédoine. « Cet institut s’est impliqué dans cette coopération et met en place un projet visant l’échange de jeunes. Les jeunes qui sont présents ici seront le lien entre les deux collectivités et le reportage est le premier projet que les deux collectivités ont mis en place avec les jeunes handicapés. » Elle a aussi souligné qu’ils avaient découvert beaucoup de choses intéressantes: « Les jeunes ont suffisamment de matériel pour réaliser un film dont l’objectif sera de présenter la municipalité de Karpoš. Ils raconteront comment ils sont venus ici, comment le séjour s’est déroulé, mais ils parleront aussi du handicap. » Selon elle, les jeunes ont été fortement marqués par la rencontre avec le Maire, M. Stevco JAKIMOVSKI, mais aussi par la mobilisation de beaucoup de citoyens qui étaient venus regarder leur film sur Fleury-sur-Orne. « Depuis notre arrivée, nous publions chaque soir des reportages sur la municipalité de Karpoš sur le site de l’Institut. Deux reportages sont aussi publiés sur le site du Conseil régional de Basse-Normandie. Beaucoup d’habitants de Basse-Normandie ont découvert le mode de vie dans la municipalité de Karpoš «  a-t-elle dit.
L’adjoint-maire, Mme BAERY, a souligné qu’elle était très satisfaite de l’organisation du séjour à Skopje.
« Ces jeunes se sont préparés en France avant de venir ici. Ils apprenaient à filmer avec une caméra et ils étaient très enthousiastes. Ils souhaitent vivement que cette coopération continue » a-t-elle dit.
 

Anela PETROVA

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