Retrouvez les dernières nouvelles de Macédoine, ainsi que les meilleurs articles de la presse de Macédoine, traduits en français ou bien rédigés par le Courrier de la Macédoine/Glasnikot, et publiés sur le site du Courrier des Balkans.
La Commission européenne a décidé de lever le régime des visas pour trois Etats des Balkans, la Serbie, le Monténégro et la Macédoine. Par contre, ni la Bosnie-Herzégovine, ni l’Albanie, ni le Kosovo ne bénéficieront de cette mesure - au risque de voir se créer un nouveau ghetto, encore plus étroit, encore plus éloigné de toute perspective européenne. Le Kosovo est ainsi totalement exclu du dispositif imaginé par Bruxelles.
Le message n’a pas vocation à être tendre ou discret. Il circulait durant le festival Femfest, dédié aux femmes et aux thématiques féministes, organisé du 29 juin au 5 juillet à Prilep et à Skopje. Le Courrier de la Macédoine y était et a rencontré Marija Cavovska, de l’ONG Akcija ZdruŽenska. L’occasion de faire le point sans langue de bois sur la situation des femmes en Macédoine.
La Macédoine devrait-elle abandonner sa monnaie nationale et adopter l’euro comme devise courante ? Selon certains économistes, cela réduirait la pression sur le taux de change, alors que la Banque centrale a déjà englouti 500 millions d’euros pour maintenir le cours du dénar. Par contre, cela empêcherait la Macédoine d’avoir une politique monétaire autonome, et surtout, la Banque centrale européenne ne semble pas du tout favorable à un tel projet.
Les ministres du VMRO-DPMNE démissionnent les uns après les autres du gouvernement dirigé par Nikola Gruevski, qui prépare un large remaniement Aucune explication n’est jamais donnée à ces démissions, mais le Parlement se saisit enfin du dossier ce vendredi. Disposant d’une large majorité, Nikola Gruevski n’aura pas de mal à faire valider une nouvelle équipe.
Après la confirmation de nouveaux cas de la grippe A/H1N1 en Bosnie-Herzégovine et en Serbie, l’inquiétude grandit devant les risques d’une extension de la contagion à toute la région. La Roumanie est le pays le plus touché. Pour l’instant, la majorité des cas concernent des personnes qui ont voyagé, mais les pays des Balkans risqueraient d’être démunis face à une extension de l’épidémie. Le point sur la situation.
Le Premier ministre Nikola Gruevski a annoncé mercredi un large remaniement de son cabinet. Cette mesure intervient une semaine après la démission surprise du vice-Premier ministre en charge de l’Intégration euro-atlantique, Ivica Bocevski. Celui-ci n’avait donné aucune explication à son geste et a « disparu » : selon certaines sources, il séjournerait aux États-Unis. Ivica Bocevski passait pourtant pour un fidèle homme de confiance du Premier ministre. Que se passe-t-il donc au sommet de l’État ? La presse réclame plus de transparence.
Menduh Thaçi, dirigeant du Parti démocratique des Albanais de Macédoine (PDSh), vient de relancer l’idée qui effraie toujours la Macédoine : le vieux rêve de séparatisme de la minorité albanaise du nord-ouest du pays. Il réclame un nouvel accord-cadre remplaçant celui d’Ohrid, conclu en 2001. Les propos de Menduh Thaçi ont été sévèrement condamnés par la plupart des autres dirigeants albanais, ainsi que par Erwan Fouéré, le Représentant spécial de l’Union européenne dans le pays.
L’autoroute périphérique qui contourne Skopje, financée par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) et la Banque européenne d’investissement (BEI), est officiellement terminée. Cette nouvelle autoroute permettra de réduire de 30% le transport des marchandises dans la ville de Skopje elle-même.
Matthew Nimetz, le médiateur des Nations unies pour les négociations gréco–macédonienne sur « la querelle du nom », est venu lundi à Skopje pour entamer une nouvelle série de discussions sur ce litige qui empêché la Macédoine de devenir membre de l’Otan. Il se rend aujourd’hui à Athènes.
Avec deux trimestres consécutifs de croissance négative, la Macédoine est entrée en récession, même si le gouvernement tarde à le reconnaître officiellement. De surcroît, les prévisions des économistes ne sont guère encourageantes : baisse de la production et des exportations, cours « irréel » de la devise nationale, explosion du déficit budgétaire, rareté des investissements étrangers directs... Rien ne permet d’envisager une prochaine sortie de crise.