Toutes les municipalités vivent les mêmes problèmes

Nous sommes très satisfaits des services relatifs à l’éducation, au sport et à la culture et moins satisfaits du développement économique et de la sécurité sociale.

 

Les citoyens macédoniens sont moyennement satisfaits de la qualité des services qu’ils obtiennent dans les municipalités locales. Ils sont contents des services dans les domaines du sport, de l’éducation et de la culture et se plaignent du développement économique local et de la sécurité sociale.

 

Ce sont les conclusions du rapport « La voix des citoyens » que l’Open Society Institute en Macédoine (FOOM) a élaboré en coopération avec le Centre de développement de la démocratie locale (CRLD) après avoir fait une recherche dans 12 municipalités macédoniennes.

 

Il a été demandé aux habitants de Tetovo, d’Ohrid, de Kumanovo, de Strumica, de Debar, de Staro Nagorichane et d’Ilinden (Skopje) d’évaluer le travail de leur municipalité. Finalement ces derniers ne critiquent pas trop le développement économique. Les habitants du quartier Karposh à Skopje ne font de remarques que sur la sécurité sociale tandis que les habitants de Negotino demandent une plus grande transparence et responsabilité. Les habitants de Gostivar donnent un pouce levé pour les activités urbanistiques et les services publics et ceux de Veles sont davantage satisfaits sur tout qu’auparavant,  mis à part sur le développement économique au niveau local.

L’urbanisme et les services publics ont obtenu la meilleure note à Bogovinje là où la sécurité sociale a été encore une fois l’aspect le moins satisfaisant. 

 

Cette étude est la troisième recherche sur le terrain faite récemment. Les résultats de 2012 sont très semblables à ceux obtenus au cours de deux dernières années.

« Le processus de décentralisation contribue chaque année à une meilleure qualité des services qu’obtiennent les citoyens au niveau local ce qui est évident par l’indicateur croissant de satisfaction moyenne des citoyens : 2.71 (2010), 2.81 (2011) et 2.84 (2012). Cependant, le fait que cette moyenne ne dépasse toujours pas la note moyenne « I (insuffisant) » et que 20 services municipaux sont défavorablement notés avec une note moyenne variant de 1.5 à 2.5, met en évidence qu’il reste beaucoup à faire pour améliorer les services en promouvant le processus de décentralisation.

 

Le plus grand pourcentage de citoyens reste indifférent quant à la qualité des services publics. Cela signale la nécessité d’une meilleure coopération avec les associations de citoyens afin de mieux les informer sur les compétences et le travail des unités d’autogestion locale et de les engager dans les activités, ce qui renforcera l’obligation des municipalités d’être plus transparentes et plus responsables.